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Perte de poids : fous toi la paix

Aline| 📅 21/09/2020

Perdre de poids est souvent un challenge en soi. Une majorité de personnes qui sont dans une optique de perte de poids enchainent les régimes avec un objectif en tête : trouver le programme qui va enfin mettre fin à leur calvaire. Le régime qui sera enfin le dernier de leur vie.

Et si pour perdre du poids définitivement une part de la solution serait de se mettre moins la pression ? Dans cet article, tu trouveras les différentes raisons qui expliquent pourquoi il est plus facile de perdre du poids définitivement quand on ne se met pas la pression.

Cette fois-ci, je ne fais pas les mêmes erreurs

C’est peut être le point le plus important quand on veut perdre du poids définitivement : ne pas commettre les mêmes erreurs.

Et quand je parle “d’erreurs”, je parle surtout de ne plus partir sur un régime restrictif.

Einstein disait “La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent.”

Lors que l’on se prive, lorsque l’on s’interdit de manger dans l’objectif de perdre du poids, on se met déjà la pression. La pression de devoir tenir, de devoir réussir, de ne pas avoir le droit de craquer. On part dans des conditions très difficiles. On se risque à l’isolement social et on se met la pression de ne pas échouer sous peine d’être faible, de ne pas avoir suffisamment de volonté et d’être plus “nul.le” que les autres.

Mais la privation n’a rien de naturelle et, on le sait aujourd’hui, l’organisme y réagit très mal.

Il va donc être important pour réussir à atteindre notre objectif de supprimer cette première source de pression. Car oui, on peut manger de tout. Et oui, pour perdre du poids nous n’avons pas besoin de priver notre organisme.

Je prends conscience que mon passé n’est pas représentatif de mon avenir

La deuxième source de pression que l’on se met souvent vient de notre passé. Parce qu’on a déjà entrepris de nombreux régimes, on ne peut plus se permettre “d’échec”.

Si au lieu de voir notre passé comme une source de pression, on apprenait de ce passé. Si on a entrepris dans le passé des méthodes que l’on sait inefficaces ou inadaptées, cela signifie bien que le problème ne vient pas de nous. Cela veut aussi dire que ce passé n’est absolument pas représentatif de notre avenir, d’autant plus si l’on change notre façon de faire les choses.

Pour cela, il faut aussi accepter de croire en soi. De voir que l’on peut y arriver lorsque l’on fait les choses différemment. Et de se laisser le temps d’y arriver. Si par le passé, on s’est mis la pression pour y arriver le plus vite possible, aujourd’hui on essaie de retirer cette pression et on laisse notre corps avancer à son propre rythme.

 

Nope, tu n’es pas ton passé ✨

Je me libère de la pression sociale

Dans la société actuelle, il faut absolument rentrer dans des cases. Et si aucune case ne nous correspond, aucun souci, on en crée de nouvelle mais quoi qu’il arrive on va nous les coller ces “maudites” étiquettes.

Du coup, on se met une pression immense pour rentrer dans les bonnes cases, pour répondre aux critères élitistes de la société : on doit être mince, en couple avant 30 ans, marié ou pacsé (pour les impôts), avec 2 enfants de 2 ou 3 ans d’écart (pas oui avant on est fou, après on est égoïste), avoir un travail et faire un max d’heures sup.

Bref, nos désirs dans tout cela, notre identité, nos convictions, on s’en moque bien.

N’appartient qu’à nous de se libérer de cette pression et de faire des cases non conventionnelles notre identité et surtout notre force.

On peut être en surpoids ou obèse et épanouie, célibataire et heureux.se, sans enfant par choix. On peut être qui on veut. Tout comme on peut faire aussi le choix de vouloir tout cela. Ce qui compte, c’est d’être en adéquation avec nous-même et non pas avec ce que la société voudrait que l’on soit.

Heureusement, même si cela va doucement, on est également dans un monde en pleine évolution par rapport à tout cela. La tolérance et l’acceptation des choix différents des siens sont de plus en plus courantes. Apportons notre pierre à l’édifice de ce changement en acceptant qui on est parce qu’on est fièr.e de qui nous sommes.

Je ne fait pas attention à la pression médiatique

Entre la télévision, les magazines et les réseaux sociaux, dur de ne pas vouloir ressembler à ces personnes toutes plus belles, plus charismatiques et “parfaites” les unes que les autres.

On se laisse vite emporter en regardant les vies d’influenceurs, de star et de personnes que l’on imagine sans souci, simples, épanouies, qui ont une vie parfaite, font du sport à gogo et ont des enfants adorables.

En comparaison on se sent nul.le, feignant, pas à la hauteur. On culpabilise. Du coup, on cherche à en faire plus, parfois trop et on oublie que ce ne sont que des images, des mises en scènes qui ne sont pas du tout représentatives de la réalité. Car chaque être humain à ses problèmes, la perfection n’existe pas et que leur vie, leur mode de vie n’est absolument pas le nôtre.

Je fais abstraction de la pression familiale

Je l’admets, c’est surement la source de pression la plus difficile à diminuer car autant on peut faire du tri dans ses amis plus ou moins facilement (même si ce n’est jamais plaisant), autant changer de famille c’est impossible.

Et puis, ils sont parfois aussi agaçants qu’on les aime. Mais pour de nombreuses personnes en quête de perte de poids, les critiques de l’entourage sont très difficiles à vivre et à supporter au quotidien. Elles mettent un stress énorme, nous font douter de nous et nous font croire que leurs paroles sont le reflet de la vérité.

Il ne faut pas pour autant oublier que personne d’autre que nous ne nous connaît vraiment. Que personne d’autre ne sait ce que l’on vit, ne peut mesurer nos efforts, notre volonté et les difficultés que l’on rencontre.

Ne laissons personne, pas même nos proches, nous faire douter de nous. Ne leur laissons pas la possibilité de nous rabaisser, de nous humilier et de nous dénigrer par des remarques.

Chacun est libre de vivre sa vie et de vivre avec son corps tel qu’il l’entend. Que ce soit notre père, notre mère, nos frères, soeurs, tantes, oncles, cousins, cousines ou grands parents, peu importe, il est important de se respecter les uns les autres quitte à faire abstraction de leurs remarques et de leur ôter ce pouvoir sur nous.

“Oh ! Je men fous.”

Je prends mes dispositions si je subis une pression professionnelle

Etre en surpoids mais surtout en obésité dans le travail est rarement bien vu. On fait souvent un raccourci idiot entre poids et capacité/efficacité. Dans certains domaines professionnels, il est difficile voir impossible de se présenter en étant obèse. Même dans la diététique ! Une diététicienne obèse, c’est presque inconcevable (mais heureusement, il y en a et de très compétents.es !).

Il existe également une grosse pression dans le domaine du travail entre les remarques des collègues, les difficultés d’évolutions dans son poste et les jugements.

Il est important de ne pas laisser les remarques ou les critiques sans réponse. Dans le domaine du travail, cela s’apparente très vite à du harcèlement et c’est puni par la loi, ne l’oublions pas. 

Quelque soit son poids, on doit être embauché.e pour ses compétences et non pour son physique. 

Je prends conscience que je fais les choses pour moi et pas pour ce que l’on attend de moi

Une fois que l’on a pris conscience des différentes sources de pression dans notre environnement, on se rend assez vite compte que dans la vie, on fait parfois (trop souvent) trop de choses pour satisfaire les autres. On ose pas dire non. On cherche à faire plaisir, à se faire aimer, à être au top, sans faille, sans faiblesse.

Il va donc falloir que l’on prenne conscience qu’une vie, on en a qu’une. Qu’elle nous appartient et que finalement, les choses que l’on entreprend, on doit les faire pour nous, pour notre épanouissement, pour avancer vers nos objectifs, nos rêves. Et non en fonction de ce que l’on attend de nous. 

Beaucoup de gens disent avoir tout pour être heureux mais ne pas se sentir pleinement satisfaits non plus. Ou ne se sentent pas bien malgré le fait de remplir tous les critères de bonheur. Parce que tout simplement, ces critères sont propres à chacun et ce qui rend une personne heureuse n’est pas la même chose pour une autre. 

Alors cherchons à remplir nos propres cases et pas celles que l’on nous impose.

Je trouve l’équilibre entre mon besoin d’hyper contrôle et mon “foutu pour foutu”

Quand on se met une très grosse pression au niveau alimentaire, on a ce besoin de tout contrôler. On peut assez facilement partir dans l’hyper contrôle et augmenter par conséquent la pression sur nos épaules. D’autant plus que même en cherchant à tout contrôler, on finit à coup sûr par craquer à un moment donné. ET oui, nous sommes des êtres humains. Et qui dit craquage, dit souvent “foutu pour foutu”, j’ouvre les vannes en grand. C’est un cercle sans faim/fin. 

C’est donc très important de trouver un équilibre entre notre besoin de contrôler et notre besoin de nous faire plaisir (sans programmer ses jours de gourmandise car on le sait elle peut survenir à tout moment…).

L’écoute du corps est notre meilleure alliée ! Il est important d’apprendre petit à petit à se faire confiance et se rendre compte que 75% de la pression qui pèse sur nos épaules nous encombre. C’est  souvent nous-même qui nous la mettons alors que finalement, c’est plutôt contre productif.

Est-ce que tu la ressens cette pression ?

A très vite,
Aline & Maurianne
#teamfeelingfood

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